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Il faut toujours envisager la débacle ⭐️⭐️⭐️⭐️

 Laurent Rivelaygue 












Histoire ordinaire d’un loser sympathique ! Il vient de se faire virer, son couple bat de l’aile. Alors il s’invente une histoire, il se rêve écrivain ! Mais pour cela, une fois la maison vide de ce qui constituait sa famille, ce qui est censé résoudre le problème du manque de temps, l’inspiration tarde à naître. Jusqu’au flash et à la révélation : refaire l’enquête inaboutie sur celui que les médias ont surnommé Le Grelé, en raison d’une caractéristique que nombre de ses victimes ou témoins ont relevée : une peau abimée. Ce criminel a déjoué toutes les tentatives pour le débusquer et il court toujours lorsque le narrateur s’y intéresse. 


L’auteur joue donc sur un double tableau : raconter la dégringolade personnelle de son personnage et reconstituer le parcours du violeur en série. On s’attache forcément à cette figure du perdant, qui est le seul à croire à une rédemption  possible. Le modèle n’est pas nouveau, Fabcaro a bien exploré le genre, avec le même style d’humour.


C’est plaisant car les situations cocasses ne manquent pas, fleuretant avec l’absurde et le surnaturel, avec beaucoup d’adresse.


Bon moment de lecture, qui devrait séduire les fans d’humour un peu décalé et les personnages qui tissent leur gloire sur le canevas de l’échec .


Merci à Netgalley et aux éditions Calmann-Lévy


300 pages Calmann-Lévy 23 août 2023

 #Ilfauttoujoursenvisagerladébâcle #NetGalleyFrance 









Il allait faire place nette et Xavier avait de mauvaise grâce accepté de retourner dans son tiroir, au grand soulagement d’ Albator qui, ramassé dans un coin de la pièce semblait éprouver une franche méfiance pour l’étranger.


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Vous saviez que Google offre  1450 000 récurrences en réponse à la question «: »que faire en cas d’attaque de crocodile? »




Laurent Rivelaygue


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Après un passage dans une école technique, Laurent Rivelaygue intègre à Paris l'École Estienne. 


Ses études terminées, il rejoint une agence parisienne de design pour y travailler comme directeur artistique, puis comme directeur de création. 


Il la quitte quinze ans plus tard et devient graphiste indépendant. 


Parallèlement, il publie des dessins de presse sous un nom d'emprunt dans le mensuel CQFD et signe en 2007 un premier roman, "Poisson-chien" (éditions La Volte), qui est une succession d'histoires courtes faisant intervenir jeux typographiques et dessins. 


Il est aussi plasticien et crée des toiles proches du pop-art par des procédés de surimpression, de transfert et un mélange d'autres techniques plus conventionnelles. 


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