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La maison idéale ⭐️⭐️⭐️⭐️

 Kate Collins












Quarante ans séparent les deux périodes et les événements funestes qui nous sont racontés. En 1976, c’est une jeune veuve qui vient s’installer loin des bruits de la ville, avec ses quatre enfants, dans cette vaste maison qu’elle vient d’acquérir. Très occupée par son travail, elle confie le quotidien des enfants à Lydia, qui se consacre à cette tâche avec beaucoup d’amour. Mais bientôt, les ombres errent sur la villa Reeve, pourtant érigée dans un décor de rêve, au bord d’une falaise face à la mer.

En 2018, c’est une autre famille qui prend possession des lieux, attirée par l’excellent rapport qualité prix de cet investissement. Mais ne devrait-on pas se méfier d’une telle aubaine, lorsque la dite maison est en vente depuis cinq ans ? Rapidement, la quiétude promise est perturbée par d’étranges bruits. Et rien dans ce décor ne semble encourager leur jeune garçon à sortir d’un mutisme où il s’est enfermé depuis quelques mois. Orla, la mère ne parvient pas à convaincre son mari, rarement présent sur place pour des raison professionnelles, de quitter l’endroit qui lui semble malfaisant. 


Ambiance anglaise avec fantômes pour ce thriller domestique que l’on dévore avec appétit. Rien à dire sur la forme, le plaisir de lecture est au rendez-vous.


En revanche il semble que certains éléments de cette histoire ne sont pas tout à fait aboutis. Impossible d’en parler avec précision sans dévoiler trop. 


Cela reste un excellent roman, distrayant, et bien écrit. 


Merci à Babelio et aux éditions Les Escales pour ce service de presse.



400 pages Les Escales 26 septembre 

Traduction : Isabelle Maillet 

Masse critique Babelio






L'espoir démesuré est une chose dangereuse, grisante et séduisante. Il nous conduit vers des lieux où nous n'avons pas notre place, nous amène à frapper à des portes et à déverrouiller des grilles qui, en d’autres circonstances, resteraient fermé. L'espoir est une piste,faite de miettes de pain semées dans une forêt sombre.


*


Ce n'était pas parce que certaines choses étaient impossibles qu'elles n'étaient pas réelles.


*


Toute histoire est une histoire de fantômes, toutes les maisons sont hantées. Chacun de nous est aussi le spectre qui assiste à son propre festin, l'ombre attachée à ses propres pas.


 

Kate Collins


Née en Irlande, Kate Collins a étudié la littérature et l'histoire médiévale à l'université de Lancaster.

Elle vit et travaille dans l'Oxfordshire en Angleterre.

La Maison idéale est son premier roman. 


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