Maylis Adhémar
A dix ans, Al ressent une haine féroce pour l’école. Au point d’entrainer dans son obsession sa bande d’amis. Les modèles adulte ne sont pas loin : les gamins créent une association, l’ACE (Association Contre l’École !). La détermination de l’enfant qui déborde d’imagination l’emmène dans des actions lourdes de conséquences.
Dix ans plus tard, le bac est obtenu, il convient d’effacer toute trace de ces années de traumatisme, car pour abonder dans le sens de l’élève, certains profs se sont comportés comme de vrais tyrans, sadiques et immoraux.
Troisième roman de Maylis Adhémar, qui démontre son aptitude à se renouveler avec un univers à très différent de ses deux premiers romans. La première partie est écrite à hauteur d’enfant, avec parfois quelques débordements sur le plan du lexique, un peu trop élaboré pour un enfant de dix ans, mais la fraicheur des propos compense ce petit écueil.
Une belle surprise attend le lecteur au début de la deuxième partie.
Si le roman est axé autour de la souffrance que l’école peut infliger à ses petits élèves, il est aussi un bel hommage à Célestin Freinet, ce pédagogue qui encourageait l’expression libre des enfants.
Un très belle réussite que ce roman qui confirme s’il en était besoin le talent de romancière de l’autrice.
Merci à Netgalley et aux éditions Stock pour ce service de presse.
320 pages Stock 5 mars 2025
#Lécoleestfinie #NetGalleyFrance
Le grand portail de l'école se referme, et nous voilà pris au piège. Autour de nous, de hauts murs, infranchissables, une nuée d'enfants, des adultes satisfaits. Nous sommes faits.
*
Je n'eus pas à abandonner l'enfance, c'est elle qui me quitta.
*
L'école comme tout jeu du cirque est régie par des codes et des bluffs. Elle aime cultiver les paradoxes. Enseigner le libre arbitre tout en disant Fermez vos gueules. Faire de ses professeurs des bourreaux malheureux.
Née en 1985, Maylis Adhémar a grandi dans un petit village du Tarn, au sein d’une fratrie de quatre filles. Elle est journaliste à Toulouse.
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