- Broché: 352 pages
- Editeur : La Martinière (20 septembre 2018)
- Collection : FICTION
- Traduction (Anglais) : Ombeline Marchon
Comment se faire une place au coeur des nombreux auteurs de polars islandais? Dans cette île justement réputée pour un taux de criminalité des plus réduits! Il faut des trésors d’imagination pour écrire des histoires de meurtres dans ce contexte.
Alors , comme Ragnar Jónasson, il faut multiplier les points d’accroche pour le lecteur , en déterrant une vieille affaire d’emprisonnement , qui date des années 50, tout en créant une (petite) tension autour d’un risque d’épidémie de grippe, et enfin l’affaire principale, sous forme de puzzle, dont les éléments s’imbriqueront au bon vouloir de l’auteur. Rien de très original, pour des histoires présentées avec une intensité dramatique qui ne tient pas ses promesses.
Les personnages peuvent-ils venir à la rescousse pour éviter au lecteur de s’assoupir? Avec cette activité réduite, les flics eux-même sont un peu mollassons. Le personnage le plus tonique est la journaliste, souffrant d’une maladie mystérieuse, qui lui mine le moral. Difficulté supplémentaire, les noms aux résonances peu variées pour le lecteur francophone, avec un risque de s’emmêler les pinceaux entre les Gudfina, Gudmundur et autres Jórunn, auquel on hésite à attribuer un genre.
L’auteur n’a pas non plus développé de thèse à caractère sociologique, qui donnerait une peu de consistance au récit
L’écriture n’a rien de remarquable, sans être désagréable.
Tout cela forme une trame peu tendue, et il y a fort à parier que l’ensemble s’éteigne comme un feu de paille.
Jónasson est né à Reykjavik en 1976. Ses grands-parents sont originaires de Siglufjördur, la ville où se déroule Snjór, et où a grandi son père. Grand lecteur d’Agatha Christie dès son plus jeune âge - et plus tard de P. D. James ou Peter May -, il entreprend la traduction, à 17 ans, de quatorze de ses romans en islandais. Avocat et professeur de droit à l'Université de Reykjavik, il est aussi écrivain et le cofondateur du Festival international de romans policiers " Iceland Noir ".Ragnar Jónasson est né à Reykjavik en 1976. Ses grands-parents sont originaires de Siglufjördur, la ville où se déroule Snjór, et où a grandi son père. Grand lecteur d'Agatha Christie dès son plus j
C'est l'agent d'Henning Mankell qui a découvert Jónasson et vendu les droits de ses livres dans près de dix pays, dont les Etats-Unis et l'Angleterre
Source : http://www.polardesglaces.com/pages/ragnar-jonasson.html
Merci pour ta chronique. Elle n'encourage pas trop à lire le livre. Dommage j'avais bien aimé les 3 précédents.. je vais peut être attendre le prochain du coup :)
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