Cathy Bonidan
- Broché : 400 pages
- Éditeur : La Martinière (11 juin 2020)
- Existe en version numérique
- Langue : Français
Cathy Bonidan aime les manuscrits égarés, les lettres baladeuses, les écrits qui parlent de longues années après avoir été déposés sur le papier. Cette fois, la cachette est originale : c’est dans la doublure d’un panier, récupéré après que son propriétaire a dû être transporté en urgence à l’hôpital à la suite d’un malaise. Pour Bertille, qui ne peut résister à l’envie de lire les feuillets découverts, la surprise est de taille. L’auteur de ces lignes revient sur une sordide histoire du décès d’un enfant, et de l’inculpation de son instituteur pour pédophilie.
La vie banale de Bertille, emmurée par ses fragilités relationnelles, va prendre une autre dimension, et la révéler elle-même.
Les révélations successives ne sont peut être pas à la hauteur des attentes, et le récit parait ainsi un peu gonflé par des fausses pistes qui sont assez transparentes mais on assiste avec plaisir à la transformation progressive de la jeune femme au contact des témoins qu’elle côtoie.
L ‘écriture est comme pour les autres romans de Cathy Bonidan, agréable et fluide, même si cette fois quelques longueurs et redites alourdissent l’ensemble.
Bon moment de lecture, même si j’ai préféré les deux premiers romans de l’auteur Le Parfum de l’Hellébore et Chambre 128.
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