Mathilde Forget
- Éditeur : Grasset (24 mars 2021)
- Langue : Français
- Broché : 140 pages
- Sélection Prix Orange
« Je me suis livrée à la police moi-même »
C’est ainsi que la narratrice débute son récit. Et si elle s’est livrée, elle, victime d’un viol, c’est qu’elle craint d’être l’auteur d’un meurtre.
A l’unisson de l’état de confusion que l’on imagine bien dans un tel contexte, les phrases émergent et se mélangent, parfois répétées telles des mantras, parfois dénuées de sens. Et peu à peu la soirée apparaît dans toute son horreur.
C’est un court roman, original dans sa forme et son écriture, et dérangeant par son propos.
Sexisme, homophobie , crédit accordé aux victimes tous ces thèmes apparaissent en filigrane. Et il est hautement louable de donner ainsi la parole à ceux que la crainte des retours de bâton rend muets. Cependant la forme s’essouffle, même sur 140 pages, il est difficile de tenir la distance.
Elle a suivi un master de création littéraire et publié des nouvelles dans les revues "Jef Klak" et "Terrain vague".
"À la demande d’un tiers" (2019), son premier roman, a été sélectionné pour le Prix du roman Fnac 2019. De mon plein gré est son deuxième roman.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire