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Ainsi Berlin ⭐️⭐️

 Laurent Petitmangin



  • Éditeur ‏ : ‎ La Manufacture de livres (7 octobre 2021)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 272 pages










Juste  après la seconde guerre mondiale, à Berlin des réseaux s’organisent alors que la frontière infranchissable qui sépare Berlin en deux se fait de plus en plus étanche.



Le narrateur semble avoir pour rôle de recruter des têtes pensantes dans un groupe d’élites, mixte, ce qui aboutira lors de leurs réunions dont on ne voit pas trop le but, à créer des couples avec une descendance qui sera mise à l’écart et destinée à une éducation haut de gamme.


Gerd est en relation avec une allemande Käthe, et une américaine Liz , dont les buts semblent opposés. Pris entre deux feux, il tombe dans quelques pièges grossiers, qui coûteront la vie à des enfants innocents.


Voilà ce que j’ai cru comprendre de ce roman étrange, où je me suis perdue entre espionnage et contre espionnage, et j’ai surtout failli mourir d’ennui. On ne retrouve absolument pas l’émotion de Ce qu’il faut de nuit qui m’avait totalement embarquée, et il est difficile de s’attacher à ces personnages.


Deuxième rendez-vous raté, mais je mise néanmoins  sur une troisième rencontre. 





Je rencontrai Käthe Spitzweiler pendant la guerre, d’abord dans la Rote Kapelle, puis nous nous retrouvâmes dans le groupe Neubauer. Nous étions tous deux rédacteurs, elle avait une écriture de chien, mais de belles idées. Je m’occupais de la distribution des tracts dans les milieux chics de Berlin, c’était dangereux, beaucoup n’hésitaient pas à appeler la police quand ils nous voyaient, mais de temps à autre une femme se manifestait, voulait nous aider, et nous donnait un petit tableau ou de l’argenterie, qu’on aurait toutes les peines du monde à refourguer à bon prix. 

*

Pour Käthe, les intellectuels étaient mathématiciens et physiciens. Chimistes à la rigueur. Elle se méfiait des autres, philosophes, écrivains, ou artistes. J’aurais de fait été exclu de son groupe, si elle ne m’avait nommé secrétaire général de notre association, ma seule légitimité. Elle nous réunissait chaque lundi, nous étions une cinquantaine dans la salle des délibérations du Parti. Les femmes bien représentées. Nous réfléchissions au nouvel ordre des choses. Notre société n’était pas secrète, il ne s’agissait pas de reproduire une maçonnerie, mais nous n’en faisions pas grande publicité.








Né au sein d’une famille de cheminots, Laurent Petitmangin passe ses vingt premières années à Metz, puis quitte sa ville natale pour poursuivre des études supérieures à Lyon. 

Il rentre chez Air France, société pour laquelle il travaille encore aujourd’hui. Grand lecteur, il écrit depuis une dizaine d’années. 

Laurent Petitmangin a obtenu le prix littéraire Georges-Brassens et le prix Stanislas 2020 du premier roman pour "Ce qu’il faut de nuit", premier roman sensible et puissant sur l'amour filial, l'engagement politique qui peut conduire au pire. 
Source : Babelio























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